The "Ballade des dames du temps jadis" ("Ballade of Ladies of Time Gone By") is a poem by François Villon that celebrates famous women in history and mythology, and a prominent example of the ubi sunt? genre. It is written in the fixed-form ballade format, and forms part of his collection Le Testament in which it is followed by the Ballade des seigneurs du temps jadis.
Les Belles Dames Du Temps Jadis
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La Ballade des dames du temps jadis[1] est une œuvre de François Villon. Partie centrale de son recueil Le Testament (connu aussi comme Le Grand Testament), elle précède la Ballade des seigneurs du temps jadis et la Ballade en vieil langage françoys. Comme pour les autres pièces du recueil, le titre provient de l'édition de Clément Marot, Villon n'en ayant pas proposé.
La Ballade des dames du temps jadis forme, avec les deux pièces qui la suivent (Ballade des seigneurs du temps jadis et Ballade en vieil langage françois), un triptyque illustrant le thème de la mort universelle. C'est un topos de la littérature médiévale[2].
Villon l'amorce dans la strophe XXVIII du Testament quand, après avoir évoqué sa jeunesse perdue et le passage du temps qui le conduit à l'entrée de vieillesse (Mes jours s'en sont allés errant), il cite la mort qui tout assouvit[3]. Il exploite le thème de l'ubi sunt, utilisé par le prophète Isaïe dans le livre de Baruch (Ubi sunt principes gentium) et saint Paul dans l'une de ses épîtres (Ubi conquisitor hujus saeculi - Corinthiens I, 19-20). Le vers 225 du Testament est explicite : Où sont les gracieux galants/ Que je suivaie au temps jadis ? Villon dépasse sa condition d'homme de pauvre et petite extrace et l'étend au thème du destin mortel des puissants, tel le grand argentier Jacques Cœur, qui pourrit sous riche tombeau (vers 288). La strophe XXXIX exprime sans ambages cette règle à laquelle nul n'échappe : Je congnois que pauvres et riches /.../ Mort saisit sans exception.
Soffy et Rosa, deux dames âgées, des sœurs qui sont restées vieilles filles, occupent leur paisible retraite à écrire des romans à l'eau de rose. Mais leurs ouvrages sont systématiquement refusés par tous les éditeurs du pays. Jusqu'au jour où, à la suite d'une conversation avec le facteur de la bourgade, elles décident de pimenter leurs récits en y ajoutant du sexe ! Après tout, les deux frangines ont été jeunes et jolies, fut un temps, à l'époque où vivait le Comte Johan, au château de Boholm non loin du village. Soffy et Rosa décident de raconter leurs mémoires, en remontant au jour où elles furent engagées comme domestiques au service du comte. Il faut dire que l'aristocrate, homme charmant au demeurant, ne pouvait résister à la simple vue d'un membre du sexe féminin, à partir du moment où celui-ci possédait de sérieux atouts là où il fallait. Et il faut bien avouer que Soffy, Rosa, et aussi leur cousine Yrsa, au vu de leur plastique impeccable, ne pouvaient que plaire au comte Johan. Au grand dam de son cousin, le comte Hubert, un être sournois, complexé et bigot, mais qui ne pouvait s'empêcher de jouer les voyeurs et d'infliger des châtiments corporels aux infortunées servantes (généralement quelques fessées cul nu).
Réalisé en 1976, "Les belles dames du temps jadis" est le quatrième film de la série "zodiacale" initiée par Finn Karlsson, et le troisième réalisé par Werner Hedman (qui joue également un petit rôle dans celui-ci). De par son intrigue, son découpage, son cadre, ses costumes et son casting, on peut estimer qu'il s'agit là du meilleur volet de cette excellente série, et l'un des chefs d'œuvre du cinéma X, tous pays confondus. Werner Hedman plante son décor dans un cadre idyllique de la campagne danoise, à deux époques bien distinctes, les années 70 correspondant au temps présent, et les années 30 servant à mettre en images les épisodes "coquins" relatés par Soffy et Rosa. L'idée de faire de deux grands-mères les témoins d'anecdotes pour le moins salaces s'étant déroulées dans le château d'un aristocrate déluré était déjà fort bien vue. Mais Werner Hedman s'est également montré très inspiré en alternant les flashbacks (englobant les scènes hot) avec l'action présente (enchaînant les quiproquos et l'humour slapstick, qui est sa marque de fabrique) dans une parfaite harmonie. Cela donne au film du rythme et de l'homogénéité, les scènes s'emboitent les unes aux autres sans temps mort, apportant qui plus est une intrigue supplémentaire quant aux origines véritables du personnage de Toni Bram, interprété par Ole Soltoft.
Au niveau du charme, on est aussi fort bien servis (comme toujours dans les productions scandinaves), Hedman nous proposant la fine fleur du cinéma danois de l'époque : Anne Magle, dont c'était la première apparition à l'écran (on la verra plus tard dans "Molly" et "Les filles du Scorpion") ; la volcanique Gina Janssen (Matti Hari dans "Les filles du Scorpion" et "Les dames de Copenhague" ; et enfin Anne Bie Warburg, toujours accompagnée de son mari Bent Warburg, qui cumule avec une aisance stupéfiante les scènes de sexe et de comédie. Le couple a notamment joué dans "La foire aux sexes", "Les belles demoiselles d'antan", "Les leçons de Carolla", ainsi que dans deux œuvres incontournables de Mac Ahlberg : "Justine and Juliette" et "Bel Ami". Finissons cette revue de charme avec la très agréable présence de Lizzi Varencke, incarnant une journaliste qui tentera de séduire Ole Soltoft. Peu connue, Lizzi Varencke dévoile ses charmes sans être pour autant impliquée dans les scènes hard, à l'instar d'une Anna Bergman, par exemple.
Les scènes X rivalisent en ingéniosité, et sont d'un esthétisme à couper le souffle. Le bal donné au château restera dans les annales, avec les cavalières effeuillées par les cavaliers qui finissent par tomber le pantalon, et continuent de danser sur une polka endiablée avec leur service trois-pièces battant la mesure ! Le passage où les femmes se font prendre par leurs partenaires dissimulés par un paravent (un jeu baptisé "à qui appartient-elle ?") rappelle une scène similaire dans "Les leçons de Carolla". Les scènes plus intimistes, à deux ou trois protagonistes, sont toutes somptueuses, qu'elles se déroulent dans les décors magnifiques du château, ou en pleine nature. Werner Hedman a réalisé, avec "Les belles dames du temps jadis", une véritable ode à la volupté, comme on n'en a malheureusement pas vu suffisamment dans ce genre cinématographique. Appuyé d'un casting solide et confirmé, et d'un scénario astucieux, "Les belles dames du temps jadis" restera à jamais un classique du genre, une œuvre dans laquelle le spectateur est en mesure de rire autant que fantasmer devant la qualité du spectacle proposé, hautement raffiné.
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CAPULETEt moi, je ne veux pas d'esclandre! tu m'entends?Laisse en paix ce jeune homme!Il me plaît d'ignorer de quel nom il se nomme!Je te défends de faire un pas!Allons! jeunes gens!Allons! belles dames!Aux plus diligentsCes yeux pleins de flammes!Nargue! nargue des censeurs,Qui grondent sans cesse!Fêtons la jeunesse,Et place aux danseurs!
Sur des tables, dans la salle d'exposition de la Bibliothèque, les visiteurs purent, à leur gré, faire des frottis où apparurent nobles seigneurs et gentes dames du temps jadis : certains en armures, d'autres avec leur hennin ou leur coiffe d'autrefois. 2ff7e9595c
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